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Le Capital Relationnel

Question n°13

Nicolas Thély :

Depuis plus d’un an, avec la mise en route du web 2.0, une myriade d’adolescents majoritairement anglo-­saxons diffusent sur le réseau des séquences vidéo dans lesquelles ils reprennent des singles pop et rock plus ou moins commerciaux. On appelle cela du lip sync, c’est une sorte de play-­back où la voix de l’auteur est dissimulée derrière celle de l’interprète original. Ben Petro, un jeune trentenaire australien, a perçu le phénomène a décidé de centraliser toutes ces productions sur son site Google idol en prétextant une sorte de concours général de la meilleure reprise. Google idol n’a aucun lien avec Google, le moteur de recherche, mais il utilise tout de même le service Google Video pour diffuser les différentes prestations des candidats. Dépassé par le phénomène, Google a remis dernièrement un peu d’ordre et demandé à ce que ce service prenne un autre nom : c’est ainsi que Google idol est devenu Bopsta… Ce qui me paraît intéressant dans ce phénomène du lip sync repris par Google idol, c’est qu’il semble faire écho à ce que vous avez analysé dans le cadre de votre enquête, en affirmant que les jeunes ont à leur disposition une culture prolifique composée de données musicales et filmiques.


Dominique Pasquier :

Ce genre de phénomène vient des émissions de talent show, des émissions de télé-réalité, et plus précisément de cette émission Pop idol, qui est anglaise au départ et qui existe dans des versions nationales dans 70 pays. En France, c’est La Nouvelle Star qui fonctionne exactement sur ce principe : ce sont les gens qui interprètent les chansons de chanteurs célèbres. On ne les juge pas sur leur qualité artistique, on les juge sur leur performance comme doublure.

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